Comment D’Onofrio a dit deux fois non à Coucke
Le patron sportif de l’Antwerp est trop proche de Roger Vanden Stock.
- Publié le 27-11-2018 à 06h47
- Mis à jour le 27-11-2018 à 08h05
Le patron sportif de l’Antwerp est trop proche de Roger Vanden Stock. Le bruit circulait depuis quelques semaines à Anderlecht et en dehors : Marc Coucke aurait contacté Luciano d’Onofrio, patron sportif à l’Antwerp, pour faire les transferts d’Anderlecht.
Aussi bien d’Onofrio que Paul Gheysens, président de l’Antwerp, ont démenti l’information. Mais Peter Vandenbempt, chroniqueur à Sporza, est formel. "Il y a eu deux tentatives : la première date de l’été", dit Vandenbempt.
La seconde tentative n’est plus très récente non plus. La prise de contact a eu lieu avant l’élimination européenne à Fenerhabçe, suivie par la dégradation de Luc Devroe. Coucke sent donc depuis un certain temps que Luc Devroe ne suffit pas en tant que patron sportif.
Aussi bien cet été qu’en octobre, d’Onofrio refuse. Pourtant, il nous revient que Coucke était disposé à faire un gros effort pour séduire d’Onofrio. Ses contacts partout en Europe, ses deux titres avec le Standard et l’équipe qu’il a construite à l’Antwerp avec un budget réduit : cela le fait rêver. Mais d’Onofrio est un grand ami de Roger Vanden Stock.
En 2011, d’Onofrio était sur le point de rejoindre Anderlecht pour y faire les transferts. Roger Vanden Stock était positif, mais le reste de la direction a opposé son veto. D’Onofrio a encore donné un coup de main dans le dossier de Defour, mais il n’a plus insisté pour occuper un poste au sein du club. Son amitié avec Roger Vanden Stock, elle, est restée intacte.
Encore selon Vandenbempt, Coucke avait un autre assistant en tête que Pär Zetterberg. Il s’agissait de Thierry Henry, quand il était encore T2 des Diables. Un collaborateur de Coucke aurait pris contact avec Henry. Ce dernier aurait gentiment refusé.